Edito

focus rural

C’est peu de dire que Paris prend de la place, dans une fédération… Difficile de faire le poids face à la capitale, pour les bourgs et les villages voisins. Et pourtant, la ruralité est extrêmement présente dans notre chambre syndicale. Moi-même, Aveyronnais pur jus installé en grande banlieue, je ne suis parisien que de fraîche date ! Et c’est ce qui fait toute la diversité de notre fédération. Toute sa richesse, aussi. Parce que dans bon nombre de petites villes, en banlieue ou à la campagne, le buraliste est bien souvent le dernier commerce qui résiste. Le dernier lieu de convivialité à des kilomètres à la ronde. Enlevez ces buralistes-là, et la proximité n’existe plus. 
Alors dans ce numéro, nous avons décidé de laisser un peu Paris de côté, pour parler de tous ces collègues des zones rurales. Et la première chose qui frappe quand on les rencontre, c’est à quel point ils sont dynamiques. Leur bureau de tabac, ils y mettent tout leur cœur – et ça paie !
Je vais vous dire : ces buralistes ruraux, ce sont des exemples pour les buralistes citadins. Le mois dernier, par exemple, on a réuni la Commission Diversification Commerciale, pour se pencher sur les produits de demain. Eh bien, la diversification, pour ces buralistes-là, ce n’est pas un mot en l’air : c’est une réalité qu’ils vivent au quotidien. On peut en prendre de la graine ! Avec un état d’esprit comme ça, vous pouvez être sûrs qu’ils seront bien représentés aux Trophées, le 26 mars prochain – et j’en profite pour vous rappeler que vous pouvez encore voter, si ce n’est pas déjà fait…
Ces buralistes des zones rurales sont la fierté de notre profession, au même titre, finalement, que tous les buralistes dynamiques, partout en France, en ville ou à la campagne. Ces buralistes, petits entrepreneurs, petits patrons, ce sont les chevilles ouvrières du pays : ce sont eux qui forment le tissu économique du pays. Eux qui créent de la richesse, eux qui créent de l’emploi – ce sera d’ailleurs le sujet de notre fiche pratique.
Alors bravo à eux et vivement les Trophées, qu’on puisse les applaudir comme il se doit !