Début janvier, notre traditionnel déjeuner d’échange de vœux avec les Douanes avait été l’occasion d’annoncer que 2017 serait l’année de la lutte contre le marché parallèle. Et on n’y était pas allé par quatre chemins, au risque de faire tiquer notre auditoire. C’est qu’il y a un moment où il faut dire les choses clairement : le marché parallèle représente un manque à gagner considérable, à la fois pour l’Etat et les buralistes – il est grand temps d’y mettre un terme ! Trois semaines plus tard, joignant l’action à la parole, on ouvrait le bal en déversant deux tonnes de carottes à Barbès. Cette opération coup de poing a été un succès, largement repris dans la presse, et on peut s’en féliciter ! A nous, maintenant, de ne pas relâcher la pression pour forcer les pouvoirs publics à se saisir de la question. Après tout, c’est autant leur intérêt que le nôtre !
Le marché parallèle, pour nous, c’est la triple peine : il nous fait perdre de l’argent, nous vole nos emplois et est le terreau de l’insécurité qu’on subit au quotidien. Et à ce niveau non plus, n’attendons pas que l’Etat réagisse, prenons les devants ! Lors de notre Conseil d’Administration du 19 janvier, nous avons reçu la société Critel, spécialiste de la sécurisation des banques, pour acter le partenariat signé fin 2016. Dans ce numéro, vous trouverez un questionnaire sécurité : plus vous serez nombreux à répondre, plus Critel nous proposera des tarifs avantageux. Ne laissez pas passer l’occasion, ça vous prendra deux minutes, montre en main !
Et vous imaginez, si on venait à bout de ces deux fléaux – le marché parallèle et l’insécurité ? Vous imaginez comme notre vie changerait ? Eh bien moi je vous dis : il suffit de s’en donner les moyens. Il n’y a pas de secret : pour avancer, il faut se bouger, et si on ne se bouge pas, on n’a pas le droit de se plaindre que ça n’avance pas. C’est la base du commerce : pour vendre un produit, il faut le vouloir. Les bières de saison, par exemple, dont on vous parlera dans ces pages, mais plus généralement : une opportunité, quelle qu’elle soit, ne vaut que si on sait la saisir.
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