Pour commencer, je tiens à la fois à féliciter et à remercier les buralistes qui ont répondu à l’appel de la Chambre le 27 septembre dernier, en boycottant pendant une journée l’Euro Millions. Je sais le sacrifice que cela représente, je sais aussi que cette action était nécessaire pour montrer notre détermination à la Française des Jeux : espérons que le message sera passé ! Même si on ne peut que regretter d’avoir à en venir à de telles extrémités quand il est évident que la Française des Jeux a au moins autant besoin de nous que nous d’eux – et peut-être même plus, puisque nous sommes son principal réseau de distribution alors que nous, nous vendons bien d’autres choses que leurs jeux… Les partenariats que notre réseau a su nouer au fil des années est notre plus grand atout, encore faut-il que ces partenariats soient mutuellement bénéfiques. En disant cela, je pense notamment à l’UMIH d’Île-de-France, l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie, avec qui nous avons signé un accord lors de notre Conseil d’administration de rentrée. Grâce à cet accord, les buralistes humides pourront bénéficier d’avantages sur les tarifs Sacem et sur les tickets resto, du service juridique de l’UMIH, etc. Pour fêter ça, on a décidé d’ouvrir le champagne ! Ou en tout cas de vous en parler dans ces pages, puisque ce sera le thème de notre dossier ce mois-ci : comment commercialiser le champagne dans nos commerces. Et c’est un sujet moins anodin qu’il n’en a l’air, parce que le champagne, on le sait tous, ce n’est pas une boisson comme les autres. C’est une boisson de fête, un produit de luxe aussi – un luxe abordable, mais un luxe quand même. On ne boit pas du champagne n’importe où, ça demande un minimum de standing… Or c’est exactement ce que doivent être nos commerces : pas des palaces, non, mais des endroits conviviaux, bien tenus – des endroits dans lesquels on se verrait bien prendre une coupe de champagne quand on a une occasion spéciale à fêter. Le voilà, le fameux « bureau de tabac de demain » dont tout le monde parle tant ! Et ce n’est pas un commerce futuriste, ultra design, limite aseptisé : c’est juste un endroit où on se sent bien. Un endroit où, quand on est venu une fois, on sait qu’on reviendra. Et ce réseau de demain, c’est aujourd’hui qu’il se prépare. Beaucoup de nos collègues l’ont compris : ils n’ont pas attendu pour s’adapter et se moderniser et chaque année, aux Trophées des Buralistes, nous avons l’occasion de les féliciter, comme Mohand Douar, Trophée du merchandising 2016. Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, n’hésitez plus : les inscriptions pour l’édition 2017 des Trophées viennent d’ouvrir !
Bernard Gasq
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