Comment commencer cet édito autrement qu’en évoquant les émeutes de cette semaine du 1er juillet dans lesquelles notre réseau, une fois de plus, s’est retrouvé en première ligne... Les dommages sont considérables. Certains d’entre nous ont tout perdu. Dès les premières remontées du terrain, nous avons mis en place une cellule de crise à la chambre syndicale, avec un seul objectif : tout mettre en œuvre pour aider les buralistes sinistrés.
Juin avait pourtant été riche en avancées syndicales et en moments de convivialité : il y avait eu la troisième édition de Bural’Date, qui a été un vrai succès, avec 250 points de vente inscrits, 55 partenaires présents et plus de 1 200 rendez-vous pris. Il y avait eu notre as-semblée générale, pendant ce Bural’Date, avec une intervention de Philippe Coy, qui avait évoqué la transformation de notre réseau. Il y avait eu la signature de deux conventions sécurité, à Aubervilliers et à Argenteuil : deux villes particulièrement touchées par la contre-bande et la contrefaçon, qui marquaient ainsi leur détermination à lutter contre ce fléau.
Notre numéro d’été devait se faire l’écho de tous ces événements positifs. Vous parler, avec Corinne Menegaux, directrice générale de l’office de tourisme de Paris, des préparatifs de la coupe du monde de rugby, que la ville organise. Revenir sur ma visite dans les locaux de Drago, la société qui lance un kit spécial buralistes : des pin’s et des porte-clés estampillés JO Paris 2024. Donner la parole à Roger Dugué, élu au commerce et à l’artisanat à Gennevilliers, pour qu’il revienne sur la rencontre entre élus de la ville, élus de la chambre syndicale et buralistes de la commune. Réserver notre dossier aux transactions de fonds de commerce et aux points de vigilance à avoir à l’esprit.
Ce numéro de notre magazine devait être un numéro qui montrait combien notre réseau avance – et c’est le cas : il avance ! Puis est venue la semaine du 1er juillet, qui a jeté une ombre immense sur tous ces progrès. Quel gâchis.
Si nous n’avons pas changé notre sommaire, c’est parce que nous n’avons pas à cacher tout ce qu’ensemble, nous avons réalisé. Mais une dizaine de jours après ces émeutes, le cœur n’y est pas vraiment. Laissons passer les vacances, laissons retomber la colère et la stu-peur. Et à la rentrée, reprenons notre marche.
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