Edito

TELLEMENT PLUS QUE LE TABAC

Il y a une chose qui me frappe quand je regarde notre magazine, c’est à quel point il parle d’une multitude d’autres sujets que le tabac. Le tabac, il en parle aussi, bien sûr : ça reste notre ADN. Il en parle d’ailleurs souvent pour dire que les affaires ne vont pas fort, et ce numéro-ci ne fait pas exception, puisqu’on reviendra sur le passage d’une à quatre cartouches de cigarettes autorisées à traverser les frontières. Dans le genre sujet qui fâche, ça se pose là : ce sera le billet d’humeur du mois… On parlera aussi de l’inventaire tabac, et de l’intérêt qu’il peut y avoir à le confier à un inventoriste professionnel.

Mais il se passe quantité de choses dans nos commerces autres que le tabac, et ce magazine en donne à chaque numéro une preuve supplémentaire. Ce mois-ci, nous consacrons par exemple notre dossier à un sujet qui a échappé à la plupart de nos concitoyens, mais qui nous intéresse très directement, nous buralistes : le fait que plusieurs sociétés de transport urbain se soient vues attribuer des secteurs géographiques à couvrir en Île-de-France. Pour nous qui pouvons vendre des titres de transports, c’est un beau sujet ! Nouveaux interlocuteurs, nouveau fonctionnement : on vous explique tout ça, critères et rémunération à l’appui.

Dans ces pages, nous parlerons également de la convention signée avec le syndicat GHR d’Île-de-France, qui vous permet d’adhérer à un tarif préférentiel. Ou encore de la carte de paiement prépayée PCS Creacard avec son directeur marketing, Jean-Michel Douan. En pensant aux débits humides, on a également préparé un article sur le gaspillage alimentaire et la traçabilité, en rencontrant Vincent Luoni, responsable commercial de Tryon Environnement. Et puis, Jérôme Bertin, Directeur Général de France Victimes nous parlera de cette fédération.

C’est cette diversité que je mets systématiquement en avant lorsque je rencontre des gens extérieurs à notre réseau, notamment des responsables politiques, comme le mois dernier au salon des maires de l’Ouest parisien. Leur soutien est essentiel, mais je m’aperçois qu’ils ne connaissent pas assez notre profession. Ils croient la connaître, mais ils en ont une vision réductrice. C’est comme notre magazine : pour eux, un buraliste, c’est le tabac. Et oui, c’est ça, mais pas que, loin de là même. Et quand on leur montre tout ce qu’on fait, et combien on est au cœur de la proximité, là on peut commencer à parler. Là ils nous écoutent. Là on peut avancer.