Avril 2023

N° 1413 - Avril 2023

Buralistes Mag N°1413 - Avril 2023

Edito

DONNANT-DONNANT

Le 22 mars dernier, nous avons participé à un événement significatif : une conférence de presse itinérante des maires de Bobigny, La Courneuve et Noisy-le-Sec sur le problème majeur des vendeurs à la sauvette. Une occasion de montrer les liens qu’a su tisser notre syndicat avec les mairies, ce qui peut notamment s’avérer utile lorsqu’un différend oppose des buralistes à leur mu-nicipalité, comme c’est le cas actuellement à Nanterre : nous reviendrons sur ce sujet dans ces pages. Mais surtout une belle occasion de mettre en avant le combat acharné que nous menons contre le fléau du marché parallèle ! Il s’agit maintenant pour l’État d’agir au plus haut niveau, et nous allons travailler à porter ce dossier directement au ministre de l’Intérieur.
Car la lutte contre le marché parallèle, c’est la responsabilité de l’État. Au-jourd’hui, le trafic comptabilise 37 % de parts de marché. Trop, c’est trop : il n’est plus temps de demi-mesures ou d’effets d’annonce, il faut agir ! Il n’est pas acceptable que l’État ne défende pas avec la plus grande vigueur notre profession, alors que, tout en nous développant, nous nous plions systématiquement et scrupuleusement à toutes ses exigences, par ailleurs légitimes. Rien que dans ce numéro, il sera question de nos droits et de nos obligations en matière d’enseignes, de la formation continue que nous sommes tenus de suivre, du cadre légal d’installation de nos terrasses… Autant de règles, de normes que nous suivons sans discuter, parce qu’elles sont à nos yeux la base de l’accord que nous avons signé avec l’État. En contrepartie, ne sommes-nous pas en droit d’exiger que l’État nous protège, nous et notre réseau ? Bien sûr que si, et d’ailleurs nos rencontres régulières avec les Douanes, en comité de pilotage, ou encore nos conventions sécurité en sont la preuve. C’est don-nant-donnant.
Et quand je vois le dynamisme de notre profession – quand je vois des jeunes s’investir dans notre organisation (je pense notamment à Aurélia Ducrot, buraliste de 36 ans et présidente des Hauts-de-Seine, dont on dressera le por-trait dans ce numéro), quand je vois Bural’Date, qui approche à grands pas, ou l’édition 2023 des Trophées, à laquelle vous pouvez désormais vous inscrire – quand je vois tout ça, je me dis que notre profession mérite largement un soutien plein et entier de l’État. Parce qu’elle se bouge. Parce qu’elle a des idées. Parce qu’elle a de l’avenir.

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