Edito

Multiplier les alliés

Vous le savez tous, les attentats de novembre dernier ont entraîné une fermeture temporaire des frontières. Dans le même temps, on a vu nos ventes augmenter de façon très nette. Ah, ça a dû en surpendre plus d’un, à l’Assemblée, eux qui depuis des années minimisent systématiquement l’importance toujours grandissante du marché parallèle ! Vous voyez, pourtant, on ferme les frontières et les affaires des buralistes reprennent… Qu’est-ce que vous dites de ça, Mesdames et Messieurs les députés ! Pas mal, hein, comme démonstration ! C’est une preuve de plus que le marché parallèle est un fléau absolu pour notre profession. Un fléau trop longtemps pris à la légère par les pouvoirs publics, sans doute pour éviter d’avoir à s’attaquer vraiment au problème… En tous cas, un fléau auquel il faut mettre un terme de toute urgence. C’est exactement ce que j’ai expliqué aux responsables des Douanes lors de notre rendez-vous annuel, il y a quelques semaines : on ne veut plus de grandes promesses, on veut des résultats. Des résultats et plus de dialogue entre les Douanes et nous : qu’on sache où ils en sont dans leur travail, qu’ils nous tiennent au courant. Je pense au marché parallèle bien sûr, mais aussi aux demandes d’implantations. Vous le savez peut-être : ce sont les Douanes qui autorisent les implantations, sur lesquelles la Chambre a un avis consultatif… D’ailleurs, parce qu’on peut un peu s’y perdre, ce sera le thème de notre dossier. Cette rencontre avec les  Douanes, qui était ma première en tant que président, a été l’occasion de discuter avec nos homologues, de garder le lien. Parce que c’est important de parler avec un maximum de monde : c’est comme ça que nous ferons avancer les choses. Dans un autre registre mais dans le même esprit, nous avons rencontré la société Ham Ball Com. Cette société commercialise les produits officiels de l’Euro 2016 et associera notre réseau à ce grand événement européen en nous proposant de distribuer des produits dérivés de qualité. Une opération très intéressante en termes d’image, qui peut aussi être profitable et, si c’est le cas, facilement déclinable autour d’autres grands événements sportifs ou culturels internationaux… Se rallier un maximum de monde, c’est la meilleure façon d’arriver à nos fins et de faire avancer notre réseau. Parler avec les partenaires, avec les Douanes – et parler entre nous, aussi ! Communiquer pour que l’expérience de chacun soit profitable à tous ! C’est ce que nous faisons chaque mois dans ce magazine, dans nos pages Buraliste en cuisine, par exemple, et ce mois-ci nous irons chez Anne Esculier à Orgerus dans les Yvelines. C’est tout le sens aussi des Trophées des Buralistes, déjà complets, pour lesquels vous pouvez voter en ce moment. Et pour aller plus loin dans ces échanges entre nous, je vous annonce le lancement prochain de notre page Facebook. Notre Confédération est divisée en fédérations. Et « fédérations », ce mot a un sens : c’est qu’il faut sans cesse plus fédérer et nous fédérer. C’est comme ça qu’on fait bouger les lignes !

Bernard Gasq