Le grand sujet de ce numéro d’avril, vous l’imaginez bien, c’est notre soirée des Trophées des Buralistes, qui s’est tenue au Moulin Rouge le 20 mars dernier. Une fois de plus, cette soirée a été un succès. Vous avez répondu présent en masse, si bien que nous avons malheureusement dû refuser du monde – beaucoup de monde, même : plus de 500 personnes… Alors d’un côté, je suis désolé pour eux ; désolé qu’on n’ait pas pu faire tenir tout le monde (et pourtant la salle est grande !). Mais d’un autre côté, je dois avouer que je suis heureux de constater que l’élan des Trophées, loin de s’essouffler, prend au contraire de plus en plus d’ampleur chaque année ! Et je ne parle pas seulement de la soirée elle-même, mais aussi des Trophées : pour cette édition 2016, nous avons reçu énormément de dossiers. Le nombre de votes, surtout, a fait un bond impressionnant : les nominés ont particulièrement joué le jeu, relayant leur candidature sur les réseaux sociaux, mobilisant un maximum de monde, multipliant les appels à voter, notamment auprès de leurs clients… C’est parfait : c’est exactement ça, l’esprit des Trophées ! Que les buralistes fassent parler d’eux, qu’ils renvoient une image positive de notre réseau, loin des clichés et des mensonges propagés par nos ennemis ! Résultat, les lauréats, cette année, affichaient des scores nettement supérieurs à ceux des années précédentes : bravo à eux ! Et puisque je parlais de réseaux sociaux, j’en profite pour rappeler que la page Facebook de la Chambre a officiellement été lancée ! Venez-y jeter un oeil (et liker !), vous y trouverez d’ailleurs les photos de la soirée du 20 mars. Bref, cette édition 2016, qui pour moi était la première en tant que président, a été un vrai succès. Elle nous a même donné l’occasion d’entonner une petite chanson que j’aime bien, en l’honneur de notre ministre de la Santé… Vous voyez de laquelle je parle ? Mais si, vous la connaissez : « Marisol, si tu savais : la carotte, la carotte… » Je vous laisse terminer la phrase… On lui devait bien ça, à la ministre ! Et bons baisers des buralistes, Marisol ! Le paquet neutre de sa loi Santé doit entrer en vigueur le 20 mai. On sait tous que ça va être un coup dur pour la profession. Et malgré la gravité de la situation, le ministère n’est pas fichu d’accorder ses violons pour nous dire exactement comment ça va se passer : la ministre annonce quelque chose, le ministère dément dans le quart d’heure, et ainsi de suite…De qui se moque-t-on ? Et ce grand flou artistique, alors que ce sont nos emplois qui sont en jeu, est une nouvelle preuve du mépris impardonnable du gouvernement à notre égard. Et pourtant, malgré tout, il faut tenir bon. Continuer à faire vivre nos commerces et à développer notre activité même si je comprends que l’envie, parfois, n’y est plus. Ne pas baisser les bras, ne pas se dégoûter. Préparer l’avenir, quand même le lendemain paraît incertain. C’est dur, oui, mais nous n’avons pas le choix. C’est dans cette logique que notre dossier, ce mois-ci, ainsi que notre fiche pratique, traiteront de l’été qui approche : quels produits proposer ? Quelles démarches accomplir pour les demandes d’autorisation de terrasse ? Comment fermer pour les vacances ? Parce que la meilleure façon de répondre aux attaques du gouvernement, c’est de développer nos commerces au maximum, d’avoir toujours un coup d’avance – d’être et de rester le premier réseau de proximité de France.
Bernard Gasq
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