il y a quelques semaines, j’ai assisté à mon premier Losangexpo en tant que président de la Chambre et j’aimerais donc commencer par remercier les nombreux buralistes qui sont venus sur notre stand ! Cela a permis d’échanger et de réfléchir ensemble, dans un moment de convivialité et pour cela, merci ! Venir à ce salon, c’est une façon (même s’il y en a d’autres) de témoigner de l’intérêt qu’on a, à la fois pour le métier, pour le réseau et pour l’action syndicale que nous menons tous ensemble. Alors je le disais, pour les buralistes qui ne sont pas venus, il existe bien d’autres façons d’exprimer leur attachement à notre profession : la participation aux trophées des Buralistes par exemple, puisque c’est maintenant, et jusqu’au 10 décembre, que vous pouvez envoyer votre candidature. On ne peut pas en dire autant des personnes extérieures au métier, qui ont tout juste une ou deux occasions dans l’année de montrer qu’ils respectent les buralistes… ou pas ! Quand je dis ça, je pense à nos partenaires, à nos députés, à nos ministres – et plus particulièrement encore, à Christian Eckert, notre Secrétaire d’état au Budget. Christian Eckert avait l’opportunité de nous témoigner un minimum de respect en venant, juste en venant au Congrès des Buralistes le mois dernier. Mais visiblement, même ça, pour lui, c’était déjà trop… Christian Eckert a donc brillé par son absence : vive les hommes politiques et vive la politique de l’autruche ! Ce n’est pas comme ça qu’on fera avancer les choses… Cela ne nous a pas empêchés de tenir un Congrès très riche, avec plus de 500 élus venus parler de l’avenir de la profession. à cette occasion, nous avons eu le plaisir d’accueillir parmi nous Hélène Crocquevieille, directrice générale des Douanes, Stéphane Pallez, PDG de la FDJ, Jean-Baptiste Lemoine, député de l’Yonne, ou encore Frédéric Barbier, le « Monsieur buralistes » du gouvernement, chargé de l’état des lieux de notre réseau. Mais je trouve très, très dommage que Christian Eckert se soit dispensé de la plus élémentaire des politesses en ne prenant même pas la peine de venir. Notre réseau aurait bien besoin du soutien des politiques, mais c’est à croire qu’année après année, ils prennent de moins en moins de temps pour nous. Sauf bien sûr lorsqu’il s’agit de faire des lois, pas forcément idiotes (quoique…) mais qui nous compliquent la vie : alors là, il y a du monde ! La loi de 2013 sur la mutuelle obligatoire par exemple : à partir du 1er janvier, vous devez avoir une mutuelle pour tous vos salariés – pensez à la Mudetaf, ils ont des offres très intéressantes. Et la loi handicap-accessibilité, alors ! La loi handicap, ou comment transformer un bon sentiment en une loi tellement contraignante qu’elle en devient parfois irréalisable… Nous y reviendrons dans ce numéro. L’état devrait être notre premier partenaire : après tout, nous sommes ses préposés ! Il serait temps qu’il en prenne conscience – grand temps même, avec les élections régionales qui approchent, s’il ne veut pas que les buralistes lui rendent la monnaie de sa pièce…
Bernard Gasq
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