Nous vous en parlions déjà dans l’édito du mois dernier : le 22 juin prochain, lors de notre assemblée générale, vous serez appelés à élire le prochain président de la Chambre syndicale. C’est un rendez-vous de première importance pour l’avenir de notre réseau – c’est donc un rendez-vous de première importance pour l’avenir de chacun d’entre vous. Plus encore aujourd’hui, parce que notre profession est attaquée de toute part, les buralistes ont besoin du syndicat. C’est leur plus puissant allié. Notre réseau ne manque pas d’atouts, loin de là, mais sans le syndicat pour le défendre globalement, il ne tiendra pas. En disant cela, nous ne cédons pas à la panique : nous disons les choses comme elles sont. Et précisément parce que nous ne cédons pas à la panique, nous appelons tous les adhérents à se mobiliser pour assurer l’avenir de notre profession. Le syndicat, ce n’est rien moins que cela – la bannière sous laquelle nous marchons ensemble, d’un seul pas, pour défendre nos commerces. Alors oui, ce vote du 22 juin est un devoir pour tout buraliste. Ne pas y participer, c’est s’avouer déjà vaincu et cela, ce n’est pas dans notre nature. Deux candidats se présentent à ce poste. Comme le mois dernier, vous trouverez dans ce numéro leur profession de foi à chacun. Lisez-les attentivement, faites-vous une idée : l’enjeu de cette élection est à la mesure des menaces qui pèsent sur notre réseau… Je demeure pourtant convaincu qu’avec la bonne personne à sa tête, notre profession peut reprendre sa place de premier commerce de proximité – à la fois dans les chiffres et dans le cœur de nos concitoyens. Et pour cela, une chose est certaine : nous avons besoin du syndicat. Alors ce mois-ci, alors même que je m’apprête à céder ma place de président, alors même que le président de la Chambre de Seine-Maritime, dont il convient de saluer ici le travail, a lui-même cédé sa place lors de la récente assemblée générale du Havre dont nous vous parlerons dans ces pages, nous lançons un appel à délégués, qui font cruellement défaut dans certains départements. Sans un nombre suffisant de délégués, les données du terrain ne remontent plus jusqu’au syndicat, qui ne peut alors plus défendre avec autant d’efficacité ses adhérents. Mobilisez-vous, investissez-vous dans le combat syndical : si vous ne le faites pas, personne ne le fera et c’est finalement vous qui en pâtirez… Car ce sont vos droits que nous défendons, vos affaires, vos employés ! En vous engageant, la première personne que vous défendez, c’est vous ! L’avenir de chacune de nos affaires passe par le combat syndical. Notre réseau est aujourd’hui à une étape charnière, les indices pour le montrer ne manquent pas. La relève par exemple : pendant des générations, c’était une histoire de famille – plus aujourd’hui. C’est un sujet important auquel travaille la Confédération, nous vous en parlerons dans ces pages. Mais au fond, la meilleure façon d’assurer la relève, c’est de présenter un réseau en bonne santé. Et cela, c’est à vous d’en décider… Je vous attends donc tous le 22 juin – ne laissez pas l’avenir de votre réseau se faire sans vous !
Gérard Bohélay
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