Eh bien ça y est : à un mois de notre soirée des Trophées des Buralistes 2015, le 12 avril prochain au Lido, toutes les places sont parties… J’espère que les déçus ne le seront pas trop – l’année prochaine, qu’ils pensent à réserver plus tôt ! En attendant, c’est en ce moment la dernière ligne droite pour les nominés des différentes catégories : allez voter sur la page Internet dédiée, c’est maintenant que tout va se jouer ! Pour ma part, je me réjouis de cette soirée que nous allons pouvoir passer entre nous et qui sera, j’en suis sûr, aussi agréable que les précédentes éditions. Oui, je me réjouis que nous puissions nous retrouver ainsi, entre buralistes, loin des tracas du quotidien. Car c’est la preuve que nous ne sommes pas unis seulement dans la difficulté ; que lorsque nous parlons de « la profession » et de « notre réseau », ce ne sont pas des mots en l’air : c’est la preuve que les buralistes forment une communauté à part entière qui partage bien plus qu’un métier. C’est d’ailleurs précisément pour cela que je passe tant de temps sur le terrain, comme ce mois-ci dans le Ier arrondissement : si notre réseau n’était qu’un simple rassemblement de professionnels, si je parcourais notre fédération, mois après mois, commerce après commerce, seulement pour parler affaires – je le ferais, bien sûr, mais sans grand plaisir. En réalité, sur le terrain, ce sont des hommes et des femmes que je rencontre. Des collègues, dans le meilleur sens du terme. Des gens avec qui je suis heureux de passer du temps, à discuter, de tout et de rien ; du métier, bien sûr, mais pas seulement. C’est cette vision de notre réseau qui m’a poussé vers l’engagement syndical : lorsque je parle au nom de notre fédération, je ne parle pas au nom d’un groupe d’intérêts, mais d’une communauté – et de l’avenir qu’elle doit se forger. Ainsi en a-t-il été du Séminaire qui s’est tenu à la Confédération le mois dernier, au cours duquel les élus ont évoqué ensemble l’actualité de notre réseau, notamment la question de la Française des Jeux. Car il faut être réaliste : nous ne pouvons pas nous permettre de vivre au jour le jour. L’avenir de notre réseau, c’est aujourd’hui qu’il se joue. A nous de nous donner les moyens de l’aborder sereinement, en mettant toutes les chances de notre côté. Cela passe par la recherche de partenaires à tous les niveaux. Je pense par exemple, pour la téléphonie, à Bouygues Telecom dont nous parle dans ce numéro Edgar Benaissa, en charge des canaux de proximité chez eux. Je pense aussi à nos partenaires Strator, Bimedia et Devlyx, à qui nous avons consacré notre dossier ce mois-ci. Je pense encore aux partenaires plus récents, comme Interim Co, qui place dorénavant du personnel chez les buralistes ! Unis derrière la bannière du syndicat, conscients du travail à accomplir et soutenus par un maximum de partenaires : c’est ainsi que les buralistes préparent leur avenir !
Gérard Bohélay
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