L’été a été chaud, la rentrée ne sera pas triste non plus.
Tout a commencé avec l’annonce, mi-juillet, du passage progressif du pa-quet à 10€. En réaction, dans toute la France, les buralistes ont recouvert des radars, dont une trentaine en Île-de-France. D’abord, pour frapper les esprits. Ensuite, pour montrer au gouvernement que cette augmentation allait lui coûter beaucoup, beaucoup d’argent. Par le chômage qu’elle va créer, par la baisse des volumes sur le marché légal au profit du marché hors réseau… Par la question toujours pas résolue de la santé publique… Petit bonus : en ces périodes estivales de flash et de radars à tout-va, on espère que nos compatriotes vacanciers auront apprécié ce petit geste de solidarité entre automobilistes !
Plus sérieusement, le mois de septembre va être chargé. Un mois tradition-nellement mauvais pour nous : en vacances, les gens font leurs provisions… Dans ce numéro, on a demandé aux Douanes de s’exprimer sur le sujet et les mesures pour endiguer le phénomène.
Surtout, on a rendez-vous au ministère de la Santé le 11 pour dire tout le mal qu’on pense de cette nouvelle augmentation. L’Australie, longtemps ci-tée en exemple en la matière, a publié les premiers résultats de sa politique de lutte contre le tabagisme : ils sont franchement mauvais, la consomma-tion aurait même augmenté…
Alors à quand une politique réaliste et volontariste dans ce domaine ? A quand la fin des opérations de com’, qui ne servent qu’à épater la galerie ?Et quel gâchis, quand on voit tous ces buralistes qui se démènent, jour après jour, pour défendre leur métier et leur réseau, pour donner le meil-leur d’eux-mêmes et développer leur commerce… En vrac, dans ce numé-ro : Emmanuel Doublet, buraliste à Mont-Saint-Aignan, Trophée 2017 de la Proximité et des Services ; Conception Boudon, à Boulogne-Billancourt, jamais à court d’idées, qui a installé un corner « Concept Store SAF » dans son bureau de tabac ; Emmanuel Magniez, le nouveau président de la Chambre syndicale de Rouen, jeune, dynamique, déterminé !
Pour eux, pour nous tous, le syndicat ne lâchera rien.
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