Ce ne sera pas faute de s’être battu : Marisol Touraine a finalement réussi à faire passer ses paquets génériques… C’est un triste jour pour notre profession, parce que je crois que notre opposition à ce projet était juste. Et ce n’est certainement pas être mauvais perdant que de dire cela, parce que précisément, ce n’est pas un jeu. Sur ce dossier, comme sur bien d’autres, c’est l’avenir de nos commerces que nous avons tenté de défendre. C’est une certaine idée de la proximité. Une fois de plus, nos gouvernants ont décidé de n’en faire qu’à leur tête : nous verrons ce qui en ressortira. Le plus dur, dans ces cas-là, c’est de remonter sur sa bête, de ne pas céder à la tentation de baisser les bras. C’est le rôle du syndicat : redonner du courage. Non pas faire comme si de rien n’était, mais refuser de s’avouer vaincu. Et c’est ce que nous allons faire. Ainsi, je profite de cet édito pour attirer votre attention sur la nouvelle session de formation à la vente de la cigarette électronique – une formation offerte par la chambre à ses adhérents et qui se déroulera au Centre de formation des buralistes : profitez-en, inscrivez-vous ! Dans ce numéro, nous vous parlerons aussi de notre réunion avec la DRD à Lognes, où nous avons pu parler librement de la baisse des ventes de tabac, mais aussi de la refonte des tournées afin de garantir plus de sécurité lors des livraisons. Nous vous parlerons enfin de Losangexpo, qui aura lieu les 8 et 9 novembre prochains et où nous aurons un stand, sur lequel nous serons heureux de vous accueillir. Oui, nous continuerons à nous battre pour faire vivre notre métier et nos commerces. Parce qu’ils en valent la peine – et cela, je le vois tous les jours. Je le vois avec nos collègues lauréats de nos Trophées des Buralistes, comme en Seine-Maritime, avec Francine et Carlos Geraldo, Trophées 2014 de l’Entrepreneur. Je le vois à Rueil-Malmaison, où je me suis rendu le mois dernier. Je le vois dans la cuisine de Monsieur et Madame De Sousa Rodrigues, dont nous vous parlerons ce mois-ci dans nos pages « buralistes en cuisine ». Je le vois, enfin, lorsque je regarde notre syndicat et les personnes formidables qui y travaillent. J’aimerais à ce propos rendre hommage à l’un d’entre eux, Pierre Gobbé, grand syndicaliste, ancien président de la chambre syndicale du Havre, qui nous a quittés le 14 septembre dernier. En voyant toutes ces personnes, tous ces collègues, tous ces amis, je me dis que nous nous n’avons pas le droit de baisser les bras – ensemble, battons-nous pour notre beau métier de buraliste !
Gérard Bohélay
BURALISTES COPYRIGHT 2017