N° 1357 - Mars 2018

Aide-toi, le ciel t’aidera

Le proverbe qui sert de titre à cet édito est connu. Il y a ceux qui pensent qu’ils n’ont besoin de personne et ceux qui se reposent sur les autres – et puis il y a les buralistes adhérents. Avec d’un côté leur commerce à faire tourner au jour le jour, et personne ne le fera à leur place, et de l’autre le syndicat, qui se bat pour créer les conditions du développement économique du réseau dans son ensemble. La morale de ce numéro, là voilà : l’un ne va pas sans l’autre.

D’un côté donc, le syndicat – en l’occurrence Philippe Coy, notre président, qui a réuni en séminaire les présidents des chambres régionales fin février. Un mois plus tôt, il avait signé à Bercy un protocole d’accord sur la transformation de notre réseau : des mesures concrètes (et un fonds temporaire de 20 millions) pour amortir le choc du paquet à 10 € et accompagner les buralistes dans la transformation de leur métier. Il a donc réuni les élus pour leur expliquer le contenu de ces mesures.

Voilà comment le syndicat crée concrètement les conditions du développement. Faciliter la transformation du réseau, c’est son affaire – mais inscrire, un à un, chaque point de vente dans cette transformation, ça, c’est la vôtre. Il ouvre des portes, à vous de les franchir. La vape par exemple, puisque c’est bien de cela qu’il est question : ce mois-ci, on a rencontré Steve Desumer, buraliste à Sarreguemines, le « pape de la vape ». Précurseur de l’e-cig’ et pas avare de conseils, il nous donne quelques astuces sur le sujet. Dans la même veine, on donne la parole à Alexandra Besse, Responsable du développement commercial chez les buralistes pour Mayavape, distributeur européen multimarque de cigarettes électroniques et de e-liquides. Et pour le reste, la balle est dans votre camp !

Le syndicat met de l’huile dans les rouages, mais c’est à vous de faire tourner la machine. Notre dossier, ce mois-ci, le montre bien : on parle du bail commercial et des précautions à prendre pour être en conformité, à l’heure où notre statut est en train d’évoluer de « débitant de tabac » à « nouveau commerçant de proximité ». Un homme averti en vaut deux – à vous de jouer…

Bonne lecture !