Edito

Soyons vigilants !

Dans nos éditos, il est souvent question de ces qualités auxquelles, en tant que buraliste, on doit toujours revenir. L’entrepreneuriat, la mobilisation syndicale, le développement du point de vente… Et si l’on y réfléchit bien, elles se résument toutes à une seule : la vigilance. Vigilance face aux enjeux de la profession, pour commencer – je veux dire par là les enjeux syndicaux. Se tenir au courant, agir pour faire pencher la balance du bon côté, s’engager en tant qu’élu ou simple adhérent : ça, c’est être vigilant. C’est se sentir concerné, c’est refuser de se laisser balader. Et ça commence par le fait de venir aux AG pour comprendre ce qui se passe, comme celle de l’Oise le mois dernier où le président Philippe Coy a présenté aux buralistes présents les grandes lignes du vaste chantier de transformation de notre métier qu’il veut lancer. Ou encore celle du Havre le 16 avril dernier. Bientôt suivront celle de Paris, le 28 mai, et celle de Rouen, le 10 juin.

Vigilance quant aux possibilités de développement commercial de notre réseau aussi, bien sûr. Toujours être sur le qui-vive pour comprendre les évolutions du marché et y coller. La cigarette électronique, si souvent évoquée dans ces pages, s’inscrit dans cette logique : ce marché, qui a gagné en maturité et en visibilité, il faut qu’on mette tout en œuvre pour y répondre efficacement. Je pense aussi à l’activité brasserie de nos points de vente, qui est depuis longtemps un enjeu fort de diversification – la chambre syndicale vient d’ailleurs de signer un accord avec le GNI Synhorcat pour qu’ils accompagnent les buralistes concernés.

Vigilance, enfin, face aux dangers du métier. Les arnaques, à la carte bleue, sur les jeux : ce sera le thème de notre dossier. La vigilance, pour un buraliste, se travaille à tous les niveaux.