Les Trophées des Buralistes, cinquième édition ! C’était le 16 mars dernier et, comme vous pouvez l’imaginer, il en sera largement question dans ce numéro… Présentés par Elodie Gossuin, que l’on savait déjà ravissante et qu’on a découvert extrêmement sympathique, ce qui ne gâche rien, ces Trophées ont été un vrai succès – et quelle joie de constater que cet évènement est devenu en cinq ans un temps fort de notre vie syndicale ! Qui dit Trophées, dit aussi nouvelle série de lauréats : j’aimerais leur adresser à nouveau toutes mes félicitations, avec une mention toute particulière pour la Seine-Maritime, qui s’est encore distinguée cette année, avec pas moins de quatre lauréats. Un grand bravo donc à ce département qui a une fois de plus donné la preuve de sa motivation. J’y reviendrai dans le billet d’humeur, mais qu’il me soit juste permis de dire ici que chacun de ces lauréats, en remportant son trophée, l’a remporté pour ses efforts et ses initiatives bien sûr, mais également au nom de la profession toute entière. Tous, ils sont des exemples vivants du dynamisme de nos commerces en général. En félicitant les lauréats, c’est donc aussi l’ensemble de notre réseau que je veux féliciter. Ces Trophées, placés sous le signe de la compétition bien comprise, sans mesquinerie, sans jalousie, mais avec un authentique désir de donner le meilleur de soi – ces Trophées sont une formidable impulsion vers le réseau de demain, toujours plus accueillant et diversifié. Et ce réseau de demain, c’est aujourd’hui qu’il nous faut l’inventer. En prenant la mesure des difficultés qui nous attendent tout d’abord, avec calme et sang-froid. En disant cela, je pense notamment aux nouvelles directives européennes, dont nous vous parlerons dans ces pages. Interdiction des cigarettes menthol, photos-choc sur 65% de la surface des paquets, j’en passe, et des meilleures : Bruxelles ne manque pas d’idées quand il s’agit de nous mettre des bâtons dans les roues. Et si nous parviendrons sans doute à échapper à certaines, il est évident que d’autres passeront… A défaut de pouvoir les éviter, il faut nous y préparer et trouver les solutions qui assureront l’avenir de notre réseau. Ces solutions ne manquent pas… Il est même frappant de constater combien notre réseau est réactif ; combien son potentiel est immense. Prenez n’importe quel numéro de notre magazine : il n’y en a pas un qui ne propose pas de nouveaux produits, de nouvelles idées de diversification, ou simplement des façons ingénieuses d’optimiser ce qui existe déjà. Ce numéro n’échappe pas à la règle. Ce mois-ci, par exemple, nous revenons sur la cigarette électronique, puisque le mois de mars avait été décrété « mois de la cigarette électronique » par la profession. A ce titre, les élus se sont réunis pour un séminaire sur la question, afin d’étudier le marché et de voir comment il était possible de se le réapproprier. L’intervention de Cyrille Geiger, président de la délégation des buralistes de Paris-Nord, notamment, nous aura bluffés, tant par la justesse de son analyse que par la clarté des solutions proposées… Les buralistes peuvent aussi compter sur le soutien des industriels dans ce dossier, à l’instar de Japan Tobacco Int, qui lance la Ploom, une cigarette électronique qui remplace le liquide par des capsules de tabac semblables aux capsules de café. Sobres, élégantes et nettement plus proche au goût de la cigarette traditionnelle, la Ploom aura par ailleurs l’avantage non négligeable de n’être distribuée que chez les buralistes ! Et les industriels du tabac ne sont pas les seuls à soutenir notre réseau. SFR par exemple, après avoir assisté à notre conseil d’administration il y a deux mois, ce qui était déjà de bon augure, SFR donc, annonce qu’ils continuent à développer la SFR PayCard avant le passage aux monnaies électroniques, en particulier dans nos commerces !Non, les opportunités ne manquent pas pour notre réseau : à nous de les saisir pour inventer le bureau de tabac de demain !
Gérard Bohélay
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