Edito

Petit mais costaud

Ce numéro a peut-être moins de pages que d’habitude, mais d’abord, c’est exceptionnel et ensuite, ça ne nous empêchera pas de vous proposer un contenu moins large, mais tout aussi pertinent !
Nous parlerons par exemple du concept store de Logista Retail avec son directeur général, Jean-François Pagnoux : 400 magasins dans toute la France et un showroom fraîchement inauguré au siège de l’entreprise. On a aussi réussi, malgré les pages en moins, à caler une fiche pratique sur les obligations du buraliste – ce qui nous est formellement imposé, et formellement interdit : une piqûre de rappel ne peut pas faire de mal... Mais surtout, dans ce numéro, nous reviendrons en détail sur notre opération coup de poing du 4 avril dernier. Cette mobilisation, la deuxième du genre, consistait, pour nous, les élus, à suivre un parcours qui nous menait de point de deal en point de deal. Tout en en profitant pour gêner un peu les trafics (c’est toujours ça de pris), on a voulu montrer combien le marché de contrebande et de contrefaçon se nourrissait de l’hypocrisie de nos gouvernants, qui font semblant de ne pas le voir alors que lui n’essaie même plus de se cacher...
Et l’autre chose qu’on voulait montrer avec cette mobilisation, c’était combien la lutte contre ce fléau était l’affaire de tous. C’est pourquoi les étapes du parcours ont été marquées par des prises de parole de Philippe Coy et de moi-même, bien sûr, ainsi que de Fabrice Chailloux, président de la chambre de Seine-et-Marne, et de Mohamed Meghdas, buraliste à Saint-Ouen. Mais également du maire de Villeneuve-Saint-Georges, Philippe Gaudin et du maire de Villejuif, Pierre Garzon ; du président de l’association de commerçants du Val Fourré (Mantes-la-Jolie), Étienne Mendy, et de Francis Palombi, président de la Confédération des Commerçants de France. Le marché de contrebande et de contrefaçon ne concerne pas que les buralistes : c’est un sujet pour les représentants politiques et pour l’ensemble du tissu commerçant, et je me réjouis qu’ensemble, nous en ayons donné une nouvelle preuve le 4 avril. Alors oui : pour cette fois, moins de pages. Mais j’espère que vous trouverez, après l’avoir lu, que niveau contenu, on n’a pas baissé nos standards : (plus) petit, mais (aussi) costaud !